-Tourist Trophy * The Real Riding Simulator*
-Plateforme: Playstation 2
-Sortie: Japon: 2 Février 2006
USA: 4 Avril 2006
Europe: 31 Mai 2006
-Joueurs: 1 à 2
The Real Riding Simulator est, comme son nom l'indique, une simulation de pilotage réel. Tourist Trophy (TT) est un jeu qui a de qui tenir, en effet c'est Polyphony Digital qui l'a concocter sur les bases mêmes de Gran Turismo.
Et ça ce voit. Dès l'introduction on reconnait immédiatement la patte de Polyphony et si ce n'était pas un jeu de motos on jurerais l'intro d'un GT. Les images sont vraiment très belle et même tout de suite dans le bain, ici pas de place pour les vélos, on tape dans le très lourd.
Une fois l'intro terminé on se voit déja sur la selle d'un des monstres aperçus mais que nenni. Tout comme dans GT il faut se taper la corvée: les permis !
Et des permis il en à 4 avec 10 épreuves chacunes, c'est vraiment la galère mais éssentiel pour la suite.
Si piloter un scooter est à la porté du premier gland venu, maitriser une 900 Honda CBR, une Suzuki GSX-R 1200 ou encore la Kawasaki Ninja ZX-1000R demande pas mal d'entrainement.
Pour pouvoir courir avec de vrais monstres de la route il ne faut pas faire 30000 courses afin de gagner assez de sous pour se les payer, là il faut tout simplement participer à une course avec un ou deux adversaires et rester devant le 1er pendant 10sec et c'est dans la poche. Facile pour bon nombre de modèls, plus compliqué pour les plus puissantes. Les meilleures machines ce débloquent uniquement en battant le temps au tour d'un circuit.
Au niveau des constructeurs on retrouve les dominants nippons comme Kawasaki, Yamaha, Suzuki et Honda, les européennes Aprilia, Ducati, Triumph et BMW et les ricaines de Buell, plus d'autres marques cachées.
En ce qui concerne le pilote, le choix de combinaisons, casque, gants et bottes est assez variés, on y retrouve de grande marque comme Shoei ou encore Arai et Dainese.
La maniabilté des machines est assez délicate. Commençons par le freinage (oui, ça peut servir). Il ne suffit pas d'appuyer sur un bouton pour que la moto s'arrête, réalisme oblige, il y a un bouton pour le frein avant et un bouton pour le frein pédale (arrière), le frein moteur étant gérer par le retrogradage. Pour freiner correctement sans se mettre au tas il faut commencer par l'arrière et ensuite l'avant afin de garder la machine au sol (si on freine que de l'avant on risque le stoppie, ou chandelle). Petit détail très génant, lorsque l'on fait un wheeling ou un stoppie la caméra suit la moto et la prise de vue est alors très délicate, on ne voit plus on l'on va.
Les vues sont limités à trois; vue à la 3ème personne, pilote et ras du sol.
Les sensations de vitesse sont très bien faite, plus on va vite plus le souffle du vent est intense et oppose de la résistance.
Concernant les circuits beaucoup risque d'être déçu, 90% d'entre eux sont issus des précédant GT, on retrouve les classique Grand Valley, Deep Forest, Autumn Ring ainsi que le Special Stage 5 et le circuit routier de Tokyo, on notera la présence du Nurburgring, le plus long circuit du jeu et le plus technique.
La Ninja est une machine redoutable
La 1300 Hayabusa est la moto la plus rapide en vente libre, d'origine elle monte à 340 km/h...
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VERDICT
Scénario: Néant. (-/20)
Graphismes: A l'heure des Next Gen cela reste du correct, très bon pour de la PS2. Les motos sont fidèlement reproduite et les tracés sont claire et soignés. (15/20)
Bande son: Les bruits des machines sont saisissants en revanche la musique est à chier (10/20)
Jouabilité: Le dosage du freinage est capital, le pilote peut lui aussi adapté sa position suivant les virages. Un bon entrainement est nécéssaire avant d'arsouiller comme un âne. (17/20)
Originalité: Beaucoup de circuits, beaucoup de machines variées (scooters, Trails, Roadsters, routières, Super-sport, Hyper-sport ou alors carrément préparée pour la course), un bon paquet de compétition pour tout type de machines. Même si ça a tendance à devenir un peu répétitif on s'en lasse pas. (16/20)
NOTE GENERALE: 14/20
Sans pour autant casser des briques, TT s'impose tout de même comme un éxéllent jeu de moto, le seul gros problème : l'ombre de GT beaucoup trop présente et pesante, l'air de déja vu est omniprésent.