Je voudrais vous présenter un fanfic que j'ai écris il y a six mois. Il ne porte pas sur l'univers des Megaman. (ça va peut être enerver certains d'entre vous...) Mais, il contient des personnages de Golden Sun, Grandia II, Naruto et Boktaï. Le protagoniste de mon histoire et un personnage de mon invention, le narrateur de cette histoire.

Bonnne lecture et bon plaisir. N'hésitez pas à poster des commentaires, si vous avez aimé ou pas ; des commentaires constructifs, please.

Le pentacle des cinq héros blonds

Bien des aventures incroyables et mouvementées me sont arrivées depuis que j’ai été transformé en elfe. En compagnie de Zach et de Quentin, mes meilleurs amis, j’ai accompli de nombreuses missions, tel que récupérer des reliques maudites, accompagner un jeune prince de mon âge à travers une contrée inconnue pour le ramener à sa ville natale, enquêter dans un village habité par des vampires, casser la mafia de Garlan… et j’en passe. Cette vie me plaît, même si elle est un peu risquée, car j’y ai beaucoup appris et me suis fait de nombreux amis. Mais il y a à peine un an, il m’est arrivé une bien étrange aventure. A vrai dire, je ne sais même pas si je l’ai réellement vécue.

Tout d’abord je me présente : mon nom est Justin. Je n’ose pas vous dire mon âge, car vous ne me croiriez pas. Avant d’être devenu elfe, j’étais un garçon de onze ans comme les autres et je vivais chez mon père dans l’autre monde, c’est à dire le vôtre. Puis des elfes ont repéré un immense potentiel en moi et m’ont dit que ma place était parmi eux ; et ils avaient raisons, car cette vie est trop géniale. Cela fait maintenant quatre ans que je vis ainsi et je n’ai pas l’impression d’avoir grandi. (On m’a expliqué que les jeunes elfes grandissent beaucoup plus lentement.)

J’étais seul, car Zach avait décidé de vivre avec ses parents dans un autre village, Huub avait des mission de rang plus élevé de son côté, et Quentin s’était découvert des vocations de ninja et avait été accepté comme apprenti à Utaï. Heureusement, nous nous voyions toujours à l’institut Celan. (C’est un internat où nous, les jeunes elfes, tout comme les jeune humains, suivons des cours théoriques de toutes sortes, que nous soyons apprentis sorciers ou guerriers. Ces cours vont des branches classiques comme les langues et les maths à des branches ésotériques. Je précise aussi que nous devions nous y rendre une semaine sur deux, en alternance avec notre entraînement avec notre maître dans notre village.) Je rendais aussi des visite de temps à autre à mes amis, quand je pouvais. Nathan continuait toujours à me former et j’avais des mission de rang C ou D à effectuer, mais autrement, je m’ennuyais ferme…

Cette histoire commença ainsi, par une soirée de printemps. Hector, le chef du clan d’Alent, me confia une mission de routine de rang D : rapporter une missive cachetée au village où vivait Zach, et j’acceptai avec joie. Cette mission se passa d’ailleurs sans problème et j’en ai profité pour revoir Zach et passer la nuit chez lui. Après cela, je dus revenir à Alent et effectuer une journée et demie de voyage (de marche et en train à vapeur) comme pour l’aller. Je faisais régulièrement des pauses pour manger ou faire un peu de Game Boy afin de me détendre. La nuit venue, je préférais toujours dormir à la belle étoile, au beau milieu d’une clairière. J’adore ça, car ça me détend et je ne perds pas d’argent à une auberge.

Tandis que je dormais, Sheila (une elfe qui me contacte toujours de cette façon) m’était à nouveau apparue dans mon rêve.

- Justin, te souviens-tu du symbole de l’étoile à cinq branches dans la grotte à l’est de Durandal ?

- Oui, je crois, répondis-je. C’est bien ce grand dessin gravé au sol de la caverne, avec des écritures bizarres ? Personne n’a jamais su ce que c’était, et même Jaina n’a jamais compris ces gravures.

- C’est bien cela, mon enfant. Je n’en sais pas beaucoup plus que Jaina, mais j’ai récemment appris que si cinq jeunes garçons légendaires à la chevelure blonde se plaçaient à chaque extrémité du pentacle, un portail s’ouvrirait à eux et il y aurait une tâche importante à effectuer.

- Mais que veux-tu dire par là ? Tu voudrais que je trouve ces cinq garçons et que…

- Ces quatre autres garçons, rectifia-elle. J’en ai déjà trouvé un et c’est toi.

- Hein ?

- N’oublie pas que l’on ne t’a pas récupéré de Terra simplement pour agrandir la population elfique. Nous avons tous vu en toi ton incroyable potentiel. Alors, cela ne te dirait pas de résoudre l’énigme du pentacle ?

- Bien sûr, mais je ne pensais pas que je pourrais être… légendaire. Enfin, où est-ce que je dois aller pour trouver les quatre autres ?

- Je ne connais pas ces autre héros, ni où ils se trouvent à l’instant même, mais j’ai quelques indices… Tous ont la chevelure blonde, sans aucun doute. L’un d’entre eux est plutôt anxieux, timide et réservé. Le second a en revanche le sang chaud et un caractère espiègle. Le suivant est très cultivé, intelligent et compréhensif, et il occupe une place très importante au sein du lieu dans lequel il vit. Et le dernier emprunte la force du soleil contre les créatures des ténèbres. Mais je sens que tu dois très certainement les avoir vus quelque part.

- Où ça ?

- Je suis aussi certaine que si tu ne les trouves, ce seront eux qui te trouveront. Alors fais preuve de patience et mène l’enquête de ton côté. Tu peux le faire !

Après ces mots, Sheila disparut et je me réveillai aussitôt. Je n’ai jamais pris mes rêves pour argent comptant, mais à chaque fois que Sheila y apparaissait, je savais que c’était vraiment sérieux.

Je me remis aussitôt en route, tout en grignotant un sandwich. Ma première idée fut d’aller jeter un nouveau coup d’œil dans cette caverne. Je l’atteignis après deux heures de marche. Rien n’avait changé, par rapport à mes visite précédentes. Chaque branche de l’étoile était marquée d’une lettre : I, J, D, R et N. Tandis que j’observais avec curiosité la fresque au sol, je remarquai alors que le sommet de l’étoile marqué « J » s’illuminait à chaque fois que je me plaçais dessus. Je ne doutais plus que je fus l’un des garçons nécessaires à l’activation du pentacle.

Après un quart d’heure de réflexion, je pris la décision de me rendre chez Jaina, à Durandal, pour lui demander tout ce qu’elle savait sur ce pentacle. Je ressortis alors de la caverne et, après avoir fait quelques pas dehors, je vis quelque chose d’incroyable. J’aperçus au loin un garçon vêtu d’une longue écharpe rouge pendante, et arborant une énorme touffe de cheveux blonds en bataille. Je voulus en avoir le cœur net, m’approchai de lui et constatai alors qu’il n’était autre que Django, le garçon solaire, le héros du jeu vidéo Boktaï.

- Euh… Salut, Django ! fis-je simplement.

- Tu me connais ? C’est pourtant la première fois qu’en se rencontre !

- Django, tu es le héros d’un jeux vidéo sur GBA, tu sais, le fameux jeu avec un capteur solaire.

- Ben ça alors, on m’aurait aussi rendu célèbre dans ce monde !?

- Bien sûr, répondit Otenko, un tournesol doté de la parole, qui suivait toujours le chasseur de vampires. Ta bravoure a pu rétablir la lumière à San Miguel, nul ne peut oublier tes exploits.

- Mon nom est Justin, repris-je. Et je suis d’Alent. Au fait, Django, que fais-tu dans le coin ?

- J’ai été envoyé sur Héra pour accomplir une mission qu’on m’a confiée. Un Immortal subsiste à cet endroit, m’a-t-on expliqué.

- Tu veux dire dans cette caverne où il y a l’étoile gravée ?

- Exactement : ce pentacle est un portail menant à l’Immortal qu’on m’a demandé de purifier, mais pour l’ouvrir, je dois d’abord trouver quatre autres enfant blonds, comme moi, et m’associer avec eux.

- Ben ça alors, tu es aussi l’un des cinq enfants légendaires ! Quant à moi, c’est Sheila qui m’a demandé d’enquêter sur cette fresque et de trouver mes quatre compagnons.

Je racontai alors ce qui venait de m’arriver.

- Je n’aurais pas pensé que je trouverais l’un des héros si facilement ! s’exclama le garçon solaire. En fait, avec toi, il n’y as pas une branche de l’étoile qui s’illumine quand tu marches dessus ?

- Exactement. Avec moi, c’était la pointe avec un J qui s’allumait.

- Avec moi, c’était le D, je crois. Peut-être qu’on devrait vérifier ensemble…

Nous retournâmes alors au pentacle et parvînmes à activer les sommets J et D.

- Ça voudrait dire que ces lettres seraient nos initiales ! en déduisis-je.

- A n’en point douter, ajouta Otenko. Cela devrait peut-être nous aider à trouver les trois autres héros.

- Mais cela n’indique en rien où les trouver ! répondis-je. Ce que je pensais faire, c’est aller chez Jaina et lui demander ce qu’elle sait sur le portail. C’est une excellente sorcière, très gentille.

***



Nous nous rendîmes alors ensemble chez la jeune sorcière et lui parlâmes de notre aventure. Jaina nous avait servi un thé aux plantes magiques.

- Mes enfants, cela fait depuis la sortie de l’école de magie que j’étudie le pentacle et j’ai déjà fait part autour de moi de ce que j’ai pu déduire. J’ai bien décelé, en effet, qu’il y avait une étrange prophétie autour de cette fresque, qui n’est autre qu’un sceau. D’après les runes, seuls cinq jeunes garçons à la chevelure blonde peuvent le briser et accéder au monde qu’il renferme. Mais maintenant, j’ai l’impression que la prophétie est en train de se réaliser, à en juger par vos récits.

- Effectivement, répondit Otenko, il s’agirait d’un sceau renfermant un Immortal, celui que les cinq enfants doivent vaincre !

- Je vois clair, maintenant, fit Jaina. Ce sceau doit sans doute servir à enfermer un démon. Les hommes ou les elfes qui l’ont formé étaient confronté à lui et ont été contraints de le sceller à défaut de pouvoir le tuer. Ils avaient vu dans l’avenir que cinq enfants ensemble pourront le vaincre définitivement et vous ont offert la possibilité de briser ce sceau pour cela.

- Dans ce cas, fis-je, nous devons vaincre ce démon, comme le veut la prophétie.

- Bien sûr, fit Jaina, mais sachez-le : à partir du moment où vous aurez brisé le sceau, le démon aura la possibilité de revenir dans notre monde, et vous ne devrez alors pas reculer. Réfléchissez-y.

Après cette discussion, nous primes congé de Jaina et décidâmes de revenir à Alent, où Nathan et les autres m’attendaient. Puisque Django ne connaissait personne sur Héra, la meilleure chose à faire était de l’inviter chez moi. Puis, nous aviserions.

Ce fut au coucher du soleil que nous arrivâmes à Alent. Hector était venu à ma rencontre.

- Justin, nous nous inquiétions pour toi. Tu avais promis de rentrer vers la fin de la matinée comme tu le fais d’habitude.

Tout en rassurant Hector, je lui présentai mon nouveau compagnon et lui expliquai que Sheila m’avait contacté en vue d’accomplir une étrange quête. Je lui expliquai en outre que ma mission s’était très bien passée. Puis il me laissa rentrer chez moi.

Depuis le départ de Zach et de Quentin, je vivais seul dans la maison qui appartenait avant à la famille de Zach, et je me faisais moi-même à manger la plupart du temps. Bien entendu, ma maison était aussi remplie d’objets venant de Terra, tels que livres, bandes dessinées, jeux vidéos et j’en passe. Bien que je ne dispose pas d’électricité, je parvenais toujours à faire fonctionner les consoles et PC grâce à des panneaux solaires. (C’est grâce à l’argent rapporté de certaines missions que j’ai pu me procurer tout ce matos.) Le problème, c’est que je ne pouvais en bénéficier que le jour. Ainsi, même en étant devenu elfe, ma passion pour les jeux vidéos ne s’était pas arrêtée. Nathan m’avait toujours répété que je ne devrais pas me laisser empoisonner par ces jeux, et je lui répondais qu’on pouvait apprendre beaucoup de chose en jouant. Mais je ne le faisais pas trop souvent quand même.

Pour le repas du soir, j’avais préparé quelque chose de relativement simple : des frites, des steaks et quelques légumes. Django ne manqua pas de me signaler que j’étais un bon cuisinier, car il appréciait beaucoup, et il m’expliqua qu’il vivait presque de la même manière depuis que son père l’avait quitté.

***



Le lendemain matin, ce fut Django qui me réveilla.

- Debout, Justin, c’est l’heure de nous mettre en route ! s’écria-t-il joyeusement.

Le garçon solaire s’était déjà habillé.

- Django, tu ne dors pas beaucoup… toi.

- Le soleil s’est déjà levé depuis plus d’une heure ! Ne me dis pas que les elfes sont paresseux !

- C’est bon, j’arrive… grognai-je.

Nous primes un petit déjeuner rapide, puis allâmes au centre du village où nous rencontrâmes Nathan.

- Justin, comptes-tu garder ce jeune humain longtemps ici ? Si tel est le cas, tu connais la formalité.

- Non. Nous allons d’ailleurs partir tout de suite.

- Mais où vas-tu, Justin ? N’as-tu pas promis de reprendre ton entraînement, une fois ta mission remplie ?

- Oui, mais depuis que Sheila m’a contacté…

Je parlai brièvement à mon maître de la quête que Sheila m’avait proposée, ce qui suffit pour le convaincre.

- Tu penses donc aller à Utaï ?

- Oui, car il parait que Kaël a lui aussi tenté d’élucider le mystère du pentacle : il connaît peut-être quelques indices…

- Justin, sache que personne n’y est parvenu, jusqu’à maintenant, malgré de nombreux efforts, et que ce pentacle peut receler quelques dangers inconnus. Sois très prudent !

- Nathan, je ne suis pas seul !

Puis nous entamâmes notre voyage vers le village des ninjas ; il nous faudrait deux jours de marche pour l’atteindre. Le premier se déroula sans incident, jusqu’au moment où nous atteignîmes un petit village humain du nom de Dali. J’étais à la recherche d’une boutique pour nous procurer quelques vivres, tandis que Django faisait un tour dans le village de son côté. C’est alors que je fis une autre rencontre.

J’aperçus, à une vingtaine de mètres devant moi, un autre garçon blond assis à une table, sur la terrasse d’une taverne. Il était vêtu d’une tunique verte, d’un foulard rouge autour du cou et de shorts courts. Tout comme moi, il avait les cheveux un peu en bataille. En m’approchant, je reconnus Roan, un des héros du jeu vidéo Grandia II.

- Salut, fit-je simplement. Tu es bien Roan, pas vrai…

- Bien sûr, répondit-il sur un ton joyeux. Comment sais-tu mon nom ?

Je lui répondis que je l’avais vu dans un RPG sur Play 2, et qu’il était l’un de mes personnages favoris. Un peu remis de ma surprise, je repris :

- Roan, j’avais pensé que tu avais beaucoup à faire en tant que roi de Cyrium, et que…

Il me demanda de ne pas parler de cela à cet endroit, car il préférait que nul autre qu’un habitant de son royaume ne connût son héritage.

- Rassure-toi, mon peuple peut attendre. De temps à autre, j’ai soif d’aventures, et l’envie de me dégourdir les jambes me prend. Mais depuis hier, je me suis égaré et me suis retrouvé à un endroit que je ne reconnaîs pas. J’ai demandé mon chemin à un passant, qui m’aussitôt regardé d’un air étonné, comme si je venais de très loin.

- C’est ce qui a dû se passer ; tu es passé de ton monde au mien, tout comme Django, un autre garçon blond…

Je lui racontai ce qui m’était arrivé depuis le dernier contact avec Sheila : l’histoire de la caverne au pentacle et ma rencontre avec le garçon solaire dont je m’étais momentanément séparé. Bien qu’il fît penser à un jeune aristocrate anglais ayant passé la douzaine, Roan était vraiment un garçon génial. Une fois sorti de son château, il se libérait de sa tenue vestimentaire hautaine pour se détendre au mieux. Lors de ses voyage aventureux, il ne voulait en aucun cas que l’on connaisse son rôle important, et je le comprenais. Je lui expliquai que je ne me pliais pas à tous les us et coutumes des elfes. Par exemple, je refusais toujours de me laisser pousser les cheveux et de les coiffer raides comme les autres elfes, bien que Nathan me le demandât sans cesse. Je veux rester moi-même, c’est tout. Tandis que je parlais, nous dégustions chacun un verre de cidre doux que nous avions commandé au tenancier.

- Ainsi donc, fit Roan, la raison de ma venue dans ton monde serait d’activer le pentacle. Tout comme cet étrange garçon…

- Hein, il y a quelqu’un d’autre avec toi ?

- Oui, mais laisse-moi finir… Peu de temps après être entré dans un village, j’ai rencontré un jeune adolescent blond comme moi. Nous nous sommes salués, puis en nous serrant la main, j’ai ressenti un étrange frison. Il m’a fait remarquer que j’étais perdu, tout comme lui, qui avait basculé dans un autre univers sans qu’il ne puisse savoir comment. Je lui ai demandé comment il l’avait deviné : il m’a expliqué qu’il était un mystique de l’air et que tout comme ces mystiques, il possédait la faculté de lire dans les pensées des autres…

- Mais ce n’est pas possible ! m’exclamai-je. Tu ne vas quand même pas me dire qu’Ivan est aussi de la partie ?

- Tu connais donc son nom ? Crois-moi, Justin, je suis tout aussi surpris que toi ! Tu es visiblement le seul à être informé du mystère du pentacle et à rester dans ton propre monde. De plus, tu connaissais déjà tes coéquipiers. A mon avis, tu es le personnage principal…

A vrai dire, ce n’était la première fois que j’occupais ce rôle… Tout en me remémorant les indices de Sheila et les lettres gravées aux pointes du pentacle, je constatai que tout concordait. Du moins pour l’instant.

- Non, mais attends, je n’ai pas encore rencontré le cinquième héros. Ce n’est pas dit que je le connaisse aussi ! Mais en fait, Ivan n’est pas avec toi ?

- Nous nous sommes séparés, peu avant que tu me trouves. Ivan a décidé de faire le tour du village et de sonder l’esprit des gens dans le but de trouver des indices pour savoir où nous sommes. J’ai tenté de l’en dissuader, pensant qu’il pourrait avoir des ennuis, mais sans succès. Or, il m’avait expliqué que les personnes aptes à se servir de la magie ressentaient ces frissons à chaque fois qu’on lisait dans leur esprit. Mais maintenant, je pense que nous devrions le retrouver, ainsi que ton compagnon Django. Nous verrons ensemble.

- Je suis d’accord.



***



Il nous fallut à peine un quart pour retrouver Django et Ivan. Pendant que nous discutions, ces deux s’étaient naturellement rencontrés et Ivan avait pu déceler que Django s’était lui aussi retrouvé dans ce monde qu’il ne connaissait pas.

Je saluai Ivan et le laissai lire dans mes pensées pour le mettre rapidement au courrant de la situation. Je ressentis alors des chatouilles à travers tout mon corps, car je pouvais me servir de la magie.

- En fait, Ivan, comment t’es-tu retrouvé ici ?

- J’avais une mission de routine à effectuer et devais apporter une missive de Hammet à Kalay. Tout se passa comme d’habitude jusqu’au moment où je pris le chemin du retour. Après à peine une heure de marche, je ne reconnus plus mon chemin… et voilà !

Ivan était tel que je l’avais vu dans Golden Sun. Vêtu d’une tenue violette et d’une cape verte, et arborant des cheveux blonds mi-longs plus ou moins arrangés, il avait un caractère plutôt réservé, mais était très sympa. Ivan était âgé de quinze ans, mais physiquement, il paraissait avoir notre âge, car sa voix n’avait pas encore mué.

- Ivan, tu n’as jamais été choqué en lisant dans les pensées d’un taré ?

- Non, car je suis habitué à mon don depuis qu’il s’est réveillé, peu après mon cinquième anniversaire. Mais maintenant, si l’individu que je sonde me paraît pas honnête, je lui adresse même pas la parole.

Tandis que nous discutions, nous sortîmes du village et nous dirigeâmes vers Utaï. Le soir commençait à tomber : nous primes la décision de bivouaquer et de passer la nuit à la belle étoile.

- Justin, qu’est-ce qui te fait dire que nous devons nous rendre dans ce village ? me demanda Roan.

- J’ai un ami qui en sait un peu sur le pentacle, et nous pourrions alors obtenir quelques renseignements. De plus, j’ai l’impression que le cinquième membre de notre équipe a peut-être un certain lien avec Utai.

Nous primes un repas simple composé de provisions obtenues à Dali, tout en discutant. Après nous être rassasiés, nous nous endormîmes aussitôt.



***

Ce fut le lendemain dans l’après midi que nous atteignîmes Utaï. Peu avant d’arriver, je me demandais quelle allait être la réaction de Quentin lorsqu’il verrait mes compagnons. Autant je désirais qu’il fasse leur connaissance, et autant le mêler à tout ceci m’ennuyait un peu. Cependant, il n’en fut rien, puisque mon meilleur ami était parti en mission en compagnie de ses camarades ninjas.

Par bonheur, Kaël se trouvait bien chez lui et ce fut avec plaisir qu’il nous reçut. Nous commençâmes alors à lui parler du pentacle.

- Ainsi donc, cette prophétie est en train de se produire. Justin, je m’étais bien douté que tu ferais partie des cinq enfants légendaire destinés à l’accomplir !

- Mais Kaël, fis-je, d’après ce que je Jaina m’as dit, tu pensais être l’un des cinq enfants, lorsque tu avais notre âge. D’autant plus que Sheila n’a pas arrêté de me dire que tu était aussi prometteur que moi à cette époque.

- C’est bien cela, mon enfant, j’avais longtemps cru cela, mais je m’étais finalement rendu à l’évidence. Ce ne serait pas dans ma jeunesse que cela arriverait… Ivan, tu me fais des frissons… Mais tu es en train de me sonder l’esprit ! Arrête ça, s’il te plait, tu n’as pas idée…

Ivan n’obéit pas tout de suite et je vis qu’il tirait une drôle de tête.

- En fait, tu as réussi à activer le pentacle… fit-il anxieusement à l’adresse de Kaël.

- C’est une longue histoire, répondit Kaël. En réalité, je croyais l’avoir fait, mais ce n’est qu’un rêve… enfin je pense. Mais croyez-moi, mes enfants, j’ai vécu bien des choses qu’il ne vaut mieux pas que vous sachiez pour le moment. Alors, Ivan, n’insiste pas.

Le jeune mystique de l’air cessa alors sa télépathie.

- En outre, un tel pouvoir peut être très dangereux pour son utilisateur. De nombreuses personnes l’ayant utilisé sur des individus instables ont sombré dans la folie. Ne le savais-tu pas, Ivan ? C’est pourquoi l’on n’y recourt que très occasionnellement.

- Si, mais cela n’est jamais arrivé à un mystique de Jupiter. Mais je ne savais pas qu’une autre personne pouvait s’en servir…

Puis on reprit la discussion au sujet du pentacle. Outre le fait que Kaël eût rêvé de l’activer, il n’avait réussi qu’à regrouper très peu d’indices. Il connaissait la prophétie et la nature du sceau mais n’avait jamais réussi à le briser. Il n’avait jamais pu déterminer quels seraient les enfants désignés pour cela et déclara qu’il était enchanté d’apprendre que c’était nous. En revanche, nous apprîmes que le démon enfermé était un vampire connu autrefois sous le nom de Mal’Ganis, qui commettait les pires atrocités à son époque. Comme il était immortel, nul n’avait réussi à le vaincre définitivement, jusqu’au jour où un jeune sorcier était parvenu à l’enfermer dans un univers parallèle en créant le pentacle. Il eut la vision que cinq enfants aux cheveux blonds auraient le pouvoir et la force de l’occire pour de bon.

- Alors, c’est bien un vampire, s’exclama joyeusement Django. Pas étonnant que l’on m’ait appelé pour le vaincre ! C’est un Immortal et je le purifierai avec mon Gun Del Sol comme tous les autres ! Pas vrai, Otenko ?

- Django, je suis si heureux de te voir avec autant de détermination, mais sache que cette foi, tu n’es pas seul, fit remarque le tournesol. N’oublie pas que tes compagnons sont aussi désignés pour cela.

- Et n’oublie pas aussi que le cinquième membre ne s’est toujours pas joint à nous, glissai-je.

Tout en prononçant ces mots, je me demandais comment faire pour le trouver. Kaël n’en avait pas la moindre idée. La discussion terminée, il faisait déjà nuit, et l’elfe nous invita à manger et à nous reposer au village. Comme d’habitude à Utaï, nous nous baignâmes à la source thermale. On nous servit de la nourriture japonaise, cette fois-ci du bœuf teriaki, et nous fûmes invités à dormir sur des futons, chez Naomi et Hayate, la famille qui hébergeait Quentin. La fatigue occasionnée par la journée de marche nous aida rapidement à nous endormir.

***



Cette nuit, nous fîmes les quatre le même rêve, où Sheila entra en contact avec nous. Nous étions apparus chez elle.

- Mes enfants, je savais que vous n’auriez aucun mal à vous entendre, bien que vous soyez tous de caractères différents.

- C’est de cette elfe que tu me parlais l’autre jour ? me chuchota Roan.

- Oui, elle s’y prend toujours comme ça, lui répondit-je.

- Et je pense qu’il en sera de même avec le cinquième, dit Sheila, mais le problème, c’est qu’il est difficile de l’envoyer dans ton monde, Justin.

- Alors, ce serait vous qui nous avez envoyés dans le monde de Justin ? demanda Roan.

- Pas tout à fait. Je dirais que c’est plutôt Justin.

- Quoi ? m’exclamai-je, surpris.

- Justin, tu comprendras plus tard. Pour continuer, j’ai déduit qu’il vous faudra chercher vous-mêmes le cinquième garçon pour compléter la communauté du pentacle. Ivan, je suis immunisée contre la télépathie, alors ne te fatigue pas inutilement !

- Où devra-t-on aller ? demanda Otenko.

- N’ayez crainte, je vous y emmène.

Puis tout devint trouble et sombre. La première image nette qui nous apparut était un paysage verdoyant. Sheila avait disparu.

- Ben ça alors ? fit Django. Mais ce n’est qu’un rêve…

- Pas tout à fait quand Jaina nous contacte, lui répondis-je.

Nous étions apparus sur une plaine accidentée. Nous gravîmes une petite colline et je pus alors reconnaître l’endroit.

- Non, ce n’est pas possible ! fis-je.

Depuis le sommet de la colline, on pouvait voir un grand village placé devant une falaise où étaient sculptés quatre visages. Nous étions arrivés au village caché de Konoha.



***



A peine quelques minutes plus tard, nous étions en train d’arpenter le village à la recherche d’un jeune ninja du nom de Naruto. Je connaissais ce personnage par les mangas que possédait mon meilleur ami Quentin. En effet, je ne doutais plus qu’il s’agissait du cinquième héros du pentacle. La première personne à qui nous adressâmes la parole fut Hinata, une jeune fille timide et amie de Naruto. Elle se trouvait juste devant l’accadémie des ninjas.

- Heuh, Naruto-kun…. balbutia-t-elle. Je l’ai vu passer il y a à peine une heure. Mais maintenant, je ne sais pas où il est.

- Merci, Hinata, lui répondis-je.

Une chose était sûre, Naruto n’était pas en train de manger des râmen devant sa boutique préférée, puisque nous venions de passer à côté. Nous croisâmes ensuite Shikamaru en compagnie de Choji, qui, comme à son habitude, puisait dans un paquet de chips. Ils ne purent nous en dire plus.

- Mais il doit très certainement s’entraîner juste à l’extérieur du village, me dit Shikamaru.

Après les avoir remerciés, nous nous dirigeâmes vers l’extérieur de Konoha.

- Si vous voulez mon avis, déclara Ivan, nous perdons notre temps. Laissez-moi lire dans les pensées des autochtones !

- Pas question, répliqua Roan. Si Justin dit que ses habitants utilisent du Chakra pour leurs techniques de combat, ils te détecteront sans doute et on risque des ennuis.

Le mystique de l’air ne répondit pas. Ce fut après avoir traversé un pont que nous rencontrâmes enfin Naruto, qui semblait avoir un rendez vous. Il était vêtu de sa tenue orange, comme à son habitude. Nous nous présentâmes et lui racontâmes brièvement la situation. Quand nous lui expliquâmes que nous n’étions pas des ninjas, il se mit à rire.

- Vous dites que vous avez une mission à faire alors que vous n’êtes même pas des ninjas !

- Mais si, Naruto. Si nous ne sommes pas des ninjas, nous avons tous quelque chose de différent, lui expliquai-je. Par exemple, je manie super bien l’épée et je connais quelques sorts dévastateurs. Viens avec nous, nous avons besoin de toi.

- Et pourquoi moi ? Si vous avez besoin d’un ninja pour votre mission, aller voir Godaime !

- Naruto, c’est toi que l’on veut. Tu es blond comme nous tous… et ton initiale se trouve à l’un des sommet de l’étoile gravée.

- De toute façon, j’ai aussi une mission à faire avec mon équipe. D’ailleurs, Sakura et Sasuke arrivent…

- Naruto, je suis sûr que cette quête va te plaire, argumenta Ivan. Je sais que tu aimes l’aventure. La mission que tu as à faire est sans doute une simple mission de rang D sans intérêt…

- Mais comment tu as deviné ? Ha, ha, tu me chatouilles !

- J’ai le pouvoir de lire dans les pensées des autres. Allons donc, une mission hors du commun pour toi te plaira !

- Oui, mais si elle peut être exécutée par des non-ninjas, ça n’a non plus aucun intérêt.

- Naruto, nous venons de te le dire ! Nous ne sommes pas des ninjas, mais nous sommes peut-être aussi forts que toi, insista Roan. Joins-toi à nous, tu ne le regretteras pas !

- Puisque vous le dites, prouvez-le moi, fit narquoisement le jeune ninja. Si vous parvenez à me battre, ce qui m’étonnerait, j’admettrai que vous êtes aussi forts que moi et j’accepterai de me joindre à vous. Sinon, tant pis pour vous !

- Mais nous ne voulons pas nous battre ! répliqua Roan. Nous avons simplement besoin de toi !

- T’en fais pas, Roan, fit Django. Il est un peu prétentieux et à quatre contre un, nous avons l’avantage. Pour sûr, mon Gun Del Sol aura raison de lui.

Je n’osai pas lui dire que cela pourrait être du mille contre quatre avec lui. La seule chose que nous avions à faire était d’accepter le combat.



***



Nous nous plaçâmes au milieu d’une clairière, non loin du point de rendez-vous de l’équipe de Naruto.

- Mais Naruto, que fais-tu encore ? demanda Sakura, qui avait assisté à la scène.

- Je m’en vais prouver à ces visiteurs qu’il ne faut pas sous-estimer les ninjas de Konoha ! T’en fais pas, Sakura-chan, le retard habituel de Kakashi-sensei nous en laisse largement le temps !

- Ah, ce Naruto ! grogna Sasuke.

Naruto se tenait à présent devant nous quatre, prêt à attaquer.

- Kage bushin no jutsu ! s’écria-t-il.

Quatre répliques du jeune ninja apparurent à ses côtés.

- Ben ça alors ? balbutia Django. Mais bon : on est presque à égalité, maintenant !

Les clones se servirent chacun d’un kunaï et s’élancèrent dans notre direction. Roan fut le premier à riposter ; il sortit son couteau de combat et attaqua un des clones. Django sortit son solar gun d’où il fit apparaître une lame lumineuse et frappa deux autres clones qui disparurent dans un éclat de fumée. Je dégainai à mon tour mon épée et affrontai un autre clone. Quant à Ivan, il balaya le dernier d’une petite rafale et l’envoya valdinguer contre un arbre où il se dissipa. Je me débarrassai à mon tour de mon assaillant. Roan, qui n’osait blesser son adversaire, ne faisait que contrer les coups de kunaï. J’étais impressionné par ce qu’il savait faire avec un seul canif ! S’étant aperçu du subterfuge de Naruto, il planta enfin son arme dans son assaillant, qui se transforma en un morceau de bois !

- Mince, une technique de substitution ! m’exclamai-je.

Roan retira son couteau avec peine. Puis on entendit Naruto ricaner. Il apparut de derrière un fourré.

- Hi hi hi hi hi ! Vous voyez bien qu’on ne vainc pas un ninja aussi facilement !

- Naruto, tu n’as encore rien vu ! m’écriai-je.

- Vous en voulez encore ? Pas de problème ! fit narquoisement Naruto. Kage bushin no jutsu !

Naruto avait exécuté la même technique que précédemment, mais cette fois, ce fut toute une foule de copies conformes qui apparurent.

- Mais il est complètement barge ! s’exclama Django, tandis qu’il commençait à lancer une rafales de projectiles lumineux en direction des clones. Une bonne dizaine se dissipèrent.

Nous étions à nouveau tous prêts à contenir de nouvelles attaques, l’arme à la main. Roan usa de sa magie et invoqua une grosse boule de neige.

- Naruto, attends-toi à un hiver précoce avec beaucoup de neige ! s’exclama-t-il joyeusement, en envoyant rouler la boule contre la foule. Il effaça un vingtaine de clones.

Alors que je mettais hors de combat cinq autres Naruto, Ivan fit appel à deux de ses Jinn de Jupiter pour faire apparaître des barrières destinées à nous protéger les quatre.

- J’ai battu dix-huit clones ! s’exclama Django.

- J’en suis à mon vingt-quatrième, maintenant ! fit Roan.

Ivan fit appel à ses pouvoir de foudre et frappa de nombreux autres adversaires.

- Maintenant, j’en ai vaincu trente-et-un ! s’écria-t-il.

J’invoquai à mon tour un gigantesque tourbillon de flammes, qui eut raison d’une vingtaine d’autres clones. Django avait maintenant rétabli son pistolet solaire en mode lame tournoyante. Il élimina ainsi un grand nombre d’assaillants.

- Quant à moi, je me suis débarrassé de quarante clones, fis-je pour me prendre au jeu.

- Quarante-six ! je vous mets minables ! s’écria encore Django.

Nous continuâmes alors à nous battre avec grand plaisir. Cependant, nous nous demandions combien de temps nous allions encore tenir ainsi.



***



Tandis que nous combattions avec ardeur, j’eus une idée.

- Ivan, utilise ta psyénergie de vision.

- Mais pourquoi ? demanda-t-il.

- Un seul des Naruto est le vrai. Si on le frappe, on dissipe tous les clones en même temps. Détecte-le et frappe-le, qu’on en finisse !

Le mystique de l’air scruta alors la foule tandis que je le couvrais.

- Il y en a bien un différent des autres, mais il se déplace sans arrêt. Cela ne va pas être facile de le toucher. Enfin, j’essaye.

Ivan lança une petite rafale en direction de l’un des clones qui disparut.

- Zut, raté ! Je vais réessayer.

Ivan fit quatre nouvelle tentative qui se révélèrent infructueuses. Soudain, j’entendis un drôle de bruit.

- Bon sang ! m’exclamai-je.

Je demandai à Django de mitrailler des clones dans une direction. Ceux-là disparurent et j’eus confirmation de ce qu’il se passait : trois clones s’afféraient à créer une boule de tornade au creux d’une de leurs mains.

- Les gars, il faut empêcher cette attaque de réussir ! m’exclamai-je.

Les tirs solaires de Django furent arrêtés par d’autres clones qui s’étaient interposés. L’attaque de Naruto fut alors prête.

- Rasengan ! s’écria-t-il.

Ivan avait senti venir le danger et avait invoqué un énorme tourbillon, qui dissipa le clone tenant la fatale boule de vent, ce qui ne fit que la dévier. Nous nous écartâmes au dernier moment et le Rasengan termina sa course dans un grand chêne, derrière nous. Ce dernier fut aussitôt dévasté.

- Django, frappe ce clone, et vite ! s’écria Ivan.

Le garçon solaire tira sur trois autres clones qui se dissipèrent à leur tour, puis sur un quatrième qui, au lieu de partir en fumée, s’affaissa au sol. Il s’agissait enfin du vrai Naruto. Il devait encorer rester plusieurs centaines de clones à ce moment précis. Ceux-ci se dissipèrent alors instantanément. Nous avions enfin eu raison de la technique de Naruto.

- Tu ne l’as pas tué, au moins ? demanda Roan à Django.

- Non, juste un peu étourdi. De toute façon, mon Gun Del Sol n’est vraiment offensif que contre les créatures des ténèbres.

- Xsôô ! s’exclama-t-il tandis qu’il se relevait péniblement.

- Naruto ! Avoue-le, nous sommes des adversaires parfaitement à ta taille ! lui dis-je. Tu es donc digne de rejoindre notre groupe pour activer le pentacle.

- Non, je n’ai pas encore fini…

- Si, répondit une voix venant de derrière. Ces jeunes étrangers se sont vaillamment battus, admets-le !

C’était Kakashi, qui était arrivé entre temps et avait observé la suite du combat.

Il était habillé tel que je l’avais connu dans les mangas. En ce moment, il avait découvert son oeil au Sharigan en repoussant son bandeau à l’insigne de Konoha.

- Kakashi-sensei ! Ils voulaient que je les accompagne dans une mission, alors qu’ils ne sont même pas des ninjas !

- Hum, très intéressant… répliqua le Jounin. Quant à vous, vous venez donc d’une contrée très lointaine.

Je lui expliquai que nous venion tous d’un autre monde et que nous avions été envoyés à Konoha pour chercher Naruto. Nous avions besoin de son aide pour notre quête, dont je lui parlai aussi.

- Naruto, ne voudrais-tu vraiment pas suivre ces jeunes gens dans leur quête ? Je suis sûr que cela peut être bénéfique pour toi.

- Kakashi-sensei ! demanda Sasuke. Pourquoi mon sharingan ne m’a-t-il pas permis d’apprendre les techniques de ces étrangers ? Elles n’ont pourtant pas l’air d’être héréditaire ?

- Cela veut tout simplement dire que ce ne sont pas des techniques de ninja ! Moi aussi, j’observais de mon sharingan ces jeunes gens, mais sans que cela m’en apprenne davantage.

- Kakashi-sensei, intervint Naruto. N’avions-nous pas une autre mission à accomplir ?

- Bien sûr, j’allais vous en parler. Tu préférerais donc accomplir une mission habituelle de bas rang ? Comme tu voudras ! Aujourd’hui, des paysans ont besoin de nous : des bras supplémentaire ne seraient pas de trop pour leur récoltes.

- Quoi, encore une de ces missions débiles ? Ah, dans ce cas, je préfère me joindre à ces gamins bizarres !

Ce fut ainsi que le jeune ninja blond se joignit enfin à nous. Nous nous apprêtâmes alors à dire au revoir aux compagnons de Naruto.

- Tu as finalement fait le bon choix. Tu ne le regretteras pas ! lui dit tendrement Kakashi.

- Nous devrons alors effectuer le travail sans Naruto ? demanda Sakura. Youppie ! Enfin seule ave Sasuke !

Sasuke fronça davantage les sourcils.

- Sakura, t’es lourde !

Nous retournâmes alors en direction de Konoha. A peine avions-nous mis un pied à l’intérieur du village que notre vision se troubla, puis ce fut le noir complet.

Bien sûr, tout celà n’était qu’un rêve. En effet, le lendemain, nous nous réveillâmes sur les futons, chez les braves gens d’Utaï. Mais quelle ne fut pas ma surprise d’apercevoir Naruto allongé à côté de moi ! Il s’était matérialisé à partir de notre rêve ! En effet, les songes où Sheila intervenait n’étaient jamais anodins.

Mes autres compagnons furent également surpris de trouver Naruto à leur réveil. Naomi et Hayate aussi, qui ne comprirent pas comment un nouveau visiteur avait pu pénétrer dans la maison. Ivan eut la confirmation que nous avions tous fait le même rêve, où nous nous étions aventurés au Pays des Feuilles. Quant à Naruto, il n’en revenait pas d’avoir ainsi changer de monde. Cependant, nos hôtes ne rechignèrent pas à servir le petit déjeuner au nouveau venu.

Ce fut peu de temps après que nous prîmes congé de nos hôtes, quittâmes Utaï et reprîmes notre chemin en sens inverse, en direction d’Alent. Cette marche nous prit à nouveau deux journées entières. En cours de route, Ivan nous avait fait remarquer :

- C’est étrange, tous les cinq héros que nous sommes avons au moins perdu un de nos parents.

En effet, Ivan n’avait jamais connu les siens et il était adopté par une famille de marchants de Kalay. Pareil pour Naruto qui, lui, n’avait que l’académie des ninjas de Konoha comme famille. Le père de Django avait été tué au combat par un vampire et depuis lors, il suivait ses traces et portait son écharpe. Roan avait vécu la mort de sa mère et la mienne était décédée d’une maladie mystérieuse.

- Bon, Ivan, ça veut suffire ? répliqua Roan. Nous n’avons pas besoin de nous remémorer nos tristes souvenirs ! Et arrête de lire dans nos pensées !



***



Lorsque nous arrivâmes devant la caverne au pentacle, Otenko nous fit signe de nous arrêter.

- Django, je pense que je ferais mieux d’invoquer la Pile Driver ici et maintenant. Tayyoooh !

Une étrange fresque composée de plusieurs cercles concentriques apparut alors au sol, juste devant la caverne.

- Mais qu’est-ce que… balbutia Roan.

- L’ennemi que nous devons vaincre est un Immortal, expliqua Django. Pour cela, il nous faut le purifier avec la lumière du soleil.

Après cela, nous nous engageâmes dans la caverne. Arrivé devant le pentacle, je fis remarquer :

- Maintenant, nous allons briser le sceau afin de pouvoir accomplir la tâche qu’on nous a confiée il y a plusieurs siècles. Souvenons-nous qu’une fois le sceau ouvert, nous devrons aller jusqu’au bout de notre mission et vaincre ce Mal’Ganis. Sinon, il pourra s’échapper.

- C’est entendu, Justin, répondit Roan.

- La lumière du soleil aura raison de lui ! fit Django.

Nous nous plaçâmes alors à chaque extrémité de l’étoile, sur nos initiales respectives. Toute la fresque s’illumina alors et une orbe rougeâtre apparut au centre. Puis, nous fûmes tous aspirés par elle. Ce fut le noir complet durant quelques secondes.

La première image claire qui m’apparut était un paysage rocheux, grisâtre et sombre. À quelques centaines de mètres devant nous se dressait un château. Nous ne doutions pas que nous affronterions le démon à l’intérieur de cette forteresse. Ce fut d’ailleurs là que notre aventure commença réellement.



***

La bâtisse lugubre était un manoir semblable à ceux du XVIIIe siècle, à en juger par l’architecture. Au moment où nous en approchâmes, le pont-levis s’abaissa comme si on nous attendait.

- Je n’aime pas ce genre de chose, fit Roan. C’est comme si on nous invitait dans la gueule du loup.

- C’est sûr, répondit le garçon solaire. Nous devons justement y entrer pour accomplir notre mission ! Disons plutôt que c’est ce Mal’Ganis qui introduit des loups dans la bergerie !

Nous n’attendîmes pas plus longtemps et entrâmes dans le château. Nous arrivâmes dans un grand hall tapissé de rouge, et décoré de meubles et autres objets du siècle passé. Un grand escalier permettait d’accéder à l’étage supérieur.

- Bon, fis-je. Par où voulez-vous commencer, les gars ?

- Justin, tu es le seul à tous nous connaître, répodit Yvan. Alors, c’est toi qui choisis où aller !

C’était la première foi que je me trouvais réellement à la tête d’un groupe d’aventuriers. Ce n’était pas évident. Toujour hésitant, je choisis une porte à ma droite, mais Naruto m’interrompit.

- J’ai une idée! Kage Bushin no Jutsu !

Une dizaine de clones apparut à ses côtés. Il leur demanda de se disperser dans tout le manoir.

- Naruto, ce n’est pas très prudent ! répliqua Roan.

Trop tard. Les clones étaient déjà partis au pas de course dans toutes les directions. Un d’entre eux avait emprunté une porte juste devant nous. A peine l’eut-il franchie que nous entendîmes un « Aaaaahhhh ! ». Nous y jetâmes alors un coup d’œil et vîmes que la pièce qui se trouvait derrière la porte n’avait pas de fond.

- Bien, Naruto… fis-je. Tu nous a aidé à déceler un piège classique ! Les gars, il faut vraiment qu’on reste tous ensemble, pour explorer ce manoir.

- C’est vrai, poursuivit Ivan, nous avons tous des pouvoirs différents et nous n’avons pas été mis ensemble sans raison ! (Il usa de sa capacité de vision.) C’est bon, il n’y a rien d’autre à voir. Voyons une autre pièce…



***



Nous passâmes alors plus de deux heures à explorer le manoir. De nombreuses portes nous étaient fermées, mais nous pûmes obtenir de nombreux renseignements. Bien entendu, quelques monstres tels que zombies ou autres créatures des ténèbres nous étaient apparus, mais les vaincre fut une formalité pour nous. Tout d’abord, le pistolet solaire de Django suffit à en dégommer un certain nombre, et Ivan et moi nous occupions du reste avec nos pouvoirs. Certaines pièces ne m’étaient pas tout à fait inconnues, car elles me rappelaient des scènes de jeux vidéos, comme le coup du zombie caché dans un placard, qui surgissait au moment où nous inspections la chambre, une bibliothèque hexagonale haute de plusieurs étages, une serre avec des plantes vivantes, que nous transformâmes en brasier en peu de temps, une statue que nous balancâmes depuis un balcon pour y trouver une pierre précieuse… et j’en passe.

Notre exploration nous permit de déterminer que le conte Mal’Ganis se trouvait quelque part dans les sous-sols du château et qu’une forte lumière solaire pouvait le vaincre définitivement.

- Bien sûr, avait répliqué Django, la Pile Driver ferait l’affaire !

Mais avant cela, il fallait que nous trouvions le Kriss, un poignard malais au manche serti de pierres précieuses, dans le manoir même. Nous le découvrîmes d’ailleurs rapidement dans une cachette sous des escaliers, grâce à la psy-énergie d’Ivan.

A un moment, nous fûmes piègés dans une pièce dont le plafond s’abaissait. Nous venions de trouver une clef ornementée permettant l’accès aux sous-sols, et le fait de la prendre avait déclenché le mécanisme. Naruto essaya, en vain, de briser les parois avec son Rasengan. Fort heureusement, Roan avait eu son attention attirée par un bouquin dont le symbole gravé sur la reliure était le même que celui du hall, et il avait tenu à l’emporter avec lui. (J’avais d’ailleurs eu bien du mal à le détacher de la bibliothèque.) Il y trouva des informations sur ce piège, et comment le déjouer. Pour cela, il fallait soulever le tapis, sous lequel nous trouvâmes une fresque gravée, représentant un monstre immonde avec plusieurs yeux. Nous devions pousser les yeux dans un ordre précis, selon des indices dissimulés dans les tableaux. Ce fut finalement grâce à l’intelligence de Roan que nous y parvînmes in extremis, ce qui eut pour effet de faire remonter le plafond et de débloquer l’unique porte de pierre qui nous avait permis d’accéder à cette pièce.

Nous arrivâmes alors dans les caveaux, composés de galeries creusées dans la roche. Nous débouchâmes ensuite devant un gigantesque gouffre. A l’opposé se trouvait une autre issue, à laquelle nous devions sans doute accéder.

- Whaouh, fit Naruto.

- Ivan, dis-moi si tu vois un moyen de traverser ! lui fis-je.

Le mystique de l’air utilisa sa psy-énergie puis répondit :

- Il y a tout un labyrinthe de plates-formes invisibles. J’y vais le premier, suivez moi !

Il nous guida alors au-dessus du précipice, ce qui ne fut pas une expérience agréable, car nous marchions sur du solide parfaitement transparent. Après quelques pas tout droit, il fallait tourner à droite, et à un autre moment, faire un saut sur une autre plate forme…. Ce fut après un quart d’heure que nous rejoignîmes l’extrémité avec soulagement.

Le nouveau couloir nous amena dans une gigantesque salle ornée d’idoles d’obsidienne et de braseros. En son centre se tenait un personnage au visage livide, tout de noir vêtu et portant une longue cape noire ! Nous nous trouvions devant Mal’Ganis en personne !



***



- Bien, les enfants, vous m’avez enfin trouvé. Je savais que vous triompheriez de toutes les épreuves de ma demeure ! déclara nonchalamment le vampire avec un rire mauvais.

- Evidemment ! répondis-je. Nous n’avons pas été réunis par hasard ! Nous sommes désignés pour te vaincre définitivement, comme le veut la prophétie. Nous somme les cinq héros blonds légendaires !

- Je vois : vous ne manquez pas d’être prétentieux, pour les jeunes enfants naïfs que vous êtes ! Comme vous êtes attachants !

- La véritable force ne dépend pas de l’âge ! répliqua Otenko. Ecoute-moi, Django : cet Immortal va être vaincu comme tous les précédents !

- Petite fleur, crois-tu vraiment que l’on peut défier ma puissance ? Ces jeunes garçons si aimables ont brisé ce maudit pentacle qui m’a retenu prisonnier depuis trois siècles. Je tiens à les en remercier ! Après m’être débarrassé d’eux, je réapparaîtrai sur Héra et y régnerai à nouveau !

- Jamais, s’écria Django en pointant son Gun Del Sol. Il est temps maintenant que tu paies pour tes crimes. Allez, vous autres, on y va ! Tayooooh !

- Pauvres petits inconscients ! Ne comprenez-vous pas que ma puissance est sans égale ? Ecoutez-moi bien ! Si vous me laissez rejoindre Héra, je vous épargnerai. Mais en revanche, si vous vous mettez sur mon chemin, je ne ferai preuve d’aucune pitié, car vous ne pouvez me vaincre !

- Bien sûr ! Tous nos ennemis nous ont chanté ce refrain… et nous sommes bien là ! fis-je.

- Ne juge jamais les gens sans les combattre, fit Naruto en grognant.

- Kage Bushin no Jutsu ! s’écria Naruto.

Il fit apparaître cinq clones et les précipita contre le démon, un kunaï à la main. Ce dernier n’eut aucun mal à les dissiper de ses mains.

- Naruto, n’oublie pas que seul le Kriss peut le vaincre ! interpella Roan. Ce ne seront pas tes attaques irréfléchies qui lui feront mal !

- C’était pour le tester ! glissa le jeune ninja.

Puis j’attaquai à mon tour. J’avais tout de suite compris qu’il fallait à tout prix éviter un corps à corps avec notre adversaire. Je préparai une énorme boule de feu au creux de mes mains. Ivan s’essaya avec une tornade. Django régla son Gun Del Sol et tira des rafales d’énergie lumineuses.

- Bien, fit Roan. Maintenant, tentons de le bloquer, que je puisse lui planter le poignard malais en plein cœur.

- Il faudrait d’abord que vous y parveniez ! s’écria le démon. Mais voyons ce que vous avez dans les tripes !

Ivan et moi lançâmes notre sort en même temps. Ma boule de feu embrasa notre ennemi, mais seuls ses vêtements brûlèrent. Quant à la tornade, elle réussit à emporter Mal’Ganis et à le projeter assez violemment contre un mur. Il se releva peu de temps après, et Roan n’eut même pas le temps de s’en approcher pour mettre son plan à exécution.

- Mouais… fit le vampire. Je dois admettre que vous êtes plutôt forts pour des enfants. Dans ce cas, il me convient de nous mettre à égalité…

Mal’Ganis héla deux noms étranges.

- Karla, Célia !

Deux nuages se formèrent au milieu de la salle, puis deux humanoïdes femelles ailées y apparurent.

- Oups ! s’exclama Django.

- Vous nous avez appelées, Maître ? glissa l’une des harpies. Mais qui vous a mis dans un était pareil ?

- Ce sont ces sales mioches ! Aidez-moi à les vaincre ! Un conseil : ne les sous-estimez pas !

- Ces charmants bambins, laissez-moi rire ? Vous n’avez tout de même pas besoin de nous pour vaincre ces délicieux blondinets ! Mains nous nous ferons un plaisir de les manger !

Ivan commença à prononcer une incantation. Tandis que le garçon solaire mitraillait à nouveau le démon avec son solar gun, Naruto lança une nouvelle fois sa technique de clonage. Puis l’invocation du jeune mystique porta ses fruits ; un homme à la stature imposante, muni d’un marteau, fit son apparition. Il envoya des éclairs du bout de sa masse, frappa Mal’Ganis et les deux harpies, qui hurlèrent de douleur, puis disparut. Mais celles-ci ne furent pas hors de combat pour autant.

- Whaouw, glissa Naruto. Tu es capable d’invoquer des dieux !

- Quelques-uns, oui, répondit Ivan. Là, j’ai fait appel à Thor.

- Sales mômes ! s’écrièrent les créatures en cœur.

Elles se mirent alors à voler, puis se précipitèrent en planant sur des clones de Naruto, qui se dissipèrent. Cependant, elles n’avaient pas vu ce que préparait le malicieux ninja. L’une d’entre elle se prit un Rasengan en pleine poire, puis tomba au sol. Sa compagne s’en prit ensuite à moi, qui, bien sûr, dégainai mon épée et me battis de toutes mes forces. Roan vint m’aider en combattant avec le poignard. Django se battait comme un Jedi contre Mal’Ganis, avec son arme réglée en mode lame solaire.

La harpie se battait avec ses longues griffes, que nous pûmes assez facilement contrer avec nos lames. Nous nous demandions cependant combien de temps nous allions tenir. Fort heureusement, Naruto nous tira de ce mauvais pas en entrant en lice avec ses copies qui tiraient des kunai. Ceux-ci transpercèrent la harpie de toute part, et elle tomba au sol, où elle se désagrégea.

- Excellent, Naruto ! s’écria Roan. C’est bien comme ça qu’on vainc ces créatures.

Soulagé, je jetai un coup d’œil en direction de Django, qui se battait toujours avec ardeur. Mais je savais que l’énergie de son arme était limitée et je pensais qu’il aurait bien du mal à la recharger dans ce monde de ténèbres, et surtout dans ces cavernes. Il fallait donc à tout prix que nous lui venions en aide. La harpie qui avait reçu le Rasengan était elle aussi tombée au sol, mais elle n’était pas morte pour autant, puisqu’elle se relevait.

- Comment avez-vous osé tuer ma sœur ? Vous le payerez très cher.

- Mais elle voulait aussi nous tuer, tout comme toi, pas vrai ? glissa Ivan. Alors, elle n’a eu que ce qu’elle méritait !

- Comment osez-vous, impertinents !

Elle s’était visiblement remise de la technique de Naruto, puisqu’elle se précipita sur nous, bille sur tête, si rapidement que nous ne pûmes l’esquiver. Roan, Ivan et moi fûmes frappés de plein fouet et fûmes projetés au sol. Endoloris, nous vîmes Naruto nous venger en la transperçant de la même façon avec ses kunaïs, qu’elle ne réussit pas à esquiver, car il avait agi par surprise. Elle rejoignit sa collègue… en cendres.

- Eh, les gars, ça va ? demanda le jeune ninja.

- Oui, je crois… répondis-je. Il en faut bien plus pour me vaincre.

En effet, grâce au fait que de la mana coulait dans nos veines, nous avions pu encaisser le coup sans trop de dommage.

- Naruto, aide Django avant qu’il ne soit à court d’énergie solaire !.

Trop tard. La lame lumineuse de Django se dissipa. Le vampire cessa tout mouvement.

- Tiens donc, ton jouet ne fonctionne plus ? Dommage…. Ha ha ha ha ha !

- Ne parle pas trop vite ! s’écria Naruto, qui s’élançait sur lui en compagnie de tous les clones restants. (Il y en avait au moins une centaine.)

- U… zu… maki… Naruto Rendan !

Naruto avait entrepris un impressionnant enchaînement de coups avec ses clones. Le démon fut frappé de plus d’une centaine de coups de poing. A la fin du combat, il était au tapis, et bien mal en point ! Roan s’approcha gentiment de lui avec le poignard malais.

- Ahhrgh ! gémit le vampire. Vous êtes bien trop dangereux ! Vous avez occis mes amies. Je ne pensais pas être obligé de me présenter sous cette forme…

- Il est en train de se transformer ! m’écriai-je. Dépêche-toi, Roan !

- Je sais, Justin. Je ne lui en laisserai pas l’occasion…

Mais au moment où le Kriss se trouvait juste au-dessus de sa poitrine, le démon dégagea une onde sphérique violacée qui l’empêcha de finir sa course. Cette onde nous propulsa tous loin du vampire, dissipant tous les clones de Naruto. Mal’Ganis avait pris la forme d’une chauve-souris humanoïde géante.



***



- Mes enfants, pensiez-vous réellement pouvoir me vaincre aussi facilement ? Maintenant, la plaisanterie est terminée ! Vous n’avez plus qu’à tenter de fuir à présent ! Si vous réussissez…

- Non ! fit Naruto en formant des sceaux. Ce n’est pas fini !

Il se mordit le pouce, puis posa sa main à plat sur le sol.

- Khiose no Jutsu !

Dans un nuage de fumée, une grenouille géante et orangée, fumant la pipe, apparut. Il n’était autre que le boss des grenouilles, Gamabunta.

- Mais qu’est-ce que je fous ici ? tonna le batracien. Naruto, tu as encore fait appel à moi ?

- Boss des grenouilles, pouvez-vous nous aider à vaincre le démon qui est devant vous ?

- Hein, une chauve souris ? Ha ha ha ha ! Ce n’est pas mon truc, tu vois ? Alors, désolé, je ne peux t’aider !

- Quoi !

- Quel inconscient ! ricana Mal’Ganis. Faire appel à des invocations qu’il n’est pas fichu de soumettre correctement ! Enfin donc, je n’aurai pas à me frotter à ce crapaud !

- Comment osez-vous me traiter de crapaud ? hurla Gamabunta. Les gosses, grimpez sur ma tête, et accrochez-vous ! Ça va chauffer !

Ainsi, la déconfiture de Naruto fut réparée par la maladresse de notre adversaire. Naruto et Django grimpèrent sans problème sur la créature. Ivan, Roan et moi, qui nous étions à peine remis du coup de l’harpie, prîmes plus de temps, mais nous y parvînmes finalement.

Ce fut alors qu’un combat de titans débuta. Gamabunta dégaina son katana et frappa Mal’Ganis, qui se divisa en plusieurs petites chauves-souris, pour se reformer peu de temps après. La grenouille géante fit d’autres tentatives qui n’eurent pas plus d’effet.

- Les enfants, persifla le démon, je crois que votre invocation était inutile. Les coups maladroits de cette peu ragoûtante créature sont beaucoup trop mous pour me porter préjudice.

- Argh, cet avorton se joue de moi, et je ne peux même pas faire grand chose pour l’atteindre. Seules des attaques magiques pourraient l’entamer !

Nous étions bien embarrassés. Django avait vidé toute l’énergie solaire de son Gun Del Sol, Naruto pensait n’avoir plus assez de chakra pour réaliser une autre technique. Ivan, Roan et moi avions épuisé ce qu’il restait de notre mana dans l’exploration du manoir et dans ce combat.

- Gamabunta, cet enfoiré nous a obligé à user de tout notre potentiel ! déclara Naruto.

- Ne me dites pas ça ! Il nous faut absolument faire quelque chose ! Je ne pourrais supporter cet oiseau de malheur une minute de plus ! Bon, pensez à quelque chose qui vole et qui peut lancer du feu … Naruto, forme les sceaux pour une technique de transformation ! Dépêche-toi !

Naruto obéit et nous pensâmes tous à un dragon. Puis Gamabunta se métamorphosa en un gigantesque dragon rouge. Vaincre Mal’Ganis fut alors une formalité, puisque toutes les chauves-souris composant le démon s’embrasèrent ; puis la nuée enflammée s’écrasa au sol, laissant place au corps inanimé du vampire.

- Parfait, fit Roan. Maintenant, allons planter le Kriss dans son cœur. Laissez-moi descendre, boss des grenouilles !

- Hein ? enfin, vas-y.

Gamabunta se retransforma et nous pûmes en descendre. Mal’Ganis était évanoui, mais il pouvait se relever d’un moment à l’autre. En effet, le démon commença rapidement à se réveiller de sa torpeur, mais Roan réussit enfin son entreprise. Dans un hurlement de douleur, notre puissant adversaire disparut en s’écriant :

- Vous ne pouvez me vaincre, je reviendrai…

Puis un cercueil apparut à sa place.

- Maintenant, fit Django en attachant une chaîne au sarcophage, amenons le cercueil à la Pile Driver pour le purifier !

- Tu veux dire juste devant la caverne au pentacle ? fit Naruto. Traverseer le gouffre avec ça… ça va pas être du gâteau !

- Vous avez là un adversaire très étrange, fit la grenouille géante. Enfin, je vois que vous savez quoi faire !

- Bien sûr, répondit le garçon solaire, tu peux disposer.

L’invocation se dissipa. Puis un rayon de lumière se forma au milieu de la salle, et Sheila y apparut.

- Justin, je n’en attendais pas moins de toi. Toi et ton équipe avez vaincu le démon ! La prophétie te concernait donc bel et bien !

- Si tu veux, Sheila, répondis-je avec embarras. Mais si tu pouvais nous aider à retourner sur Héra avec ce cercueil !

- Je peux vous ramener dans le hall du manoir, mais ne peux rien faire de plus. Entrez dans le rayon de lumière, et vous y serez.

- Mais en fait, Sheila, je croyais que tu ne pouvais apparaître que dans les rêves ? glissai-je.

- Oui, d’une certaine façon, mais cela est assez compliqué à expliquer maintenant. Les enfants, sortez du manoir avant qu’il ne soit trop tard ! déclara-t-elle avant de disparaître.

- Dis, Justin, fit Naruto. Elle est bien gentille, mais elle disparaît comme ça…

- Elle toujours comme ça, répondis-je, mais il faut lui faire confiance. Bon, entrons dans le rayon de lumière.

Ce que nous fîmes aussitôt, pour nous retrouver dans le hall. A notre surprise, il était en feu.

- Bon sang, un incendie ! Filons vite d’ici !

Fort heureusement, les flammes ne nous barraient pas le passage vers la porte d’entrée, et nous atteignîmes l’extérieur sans encombres… à part peut-être Django, qui traînait le cercueil et mit plus de temps.

- Bon sang, fit Naruto. Pourquoi est-ce qu’on ne soulève pas le cercueil tous ensemble ? Ça irait bien plus vite !

- Essaye seulement, répondit simplement Django.

Naruto souleva le sarcophage, puis le porta sur quelques mètres. Mais le cercueil se mit à vibrer et à remuer dans tous les sens, si bien que le jeune ninja se cogna la tête.

- Tu vois, fit Django, les Immortals ont tendance à se débattre de temps à autre dans leur cercueil, si bien que tu dois le lâcher et attendre qu’il se calme un peu. Mais bon, c’est ça, le métier de chasseur de vampire !

Nous mîmes vingt minutes à descendre la pente rocheuse menant à l’endroit où nous étions arrivés. Nous marchions au rythme de Django, dont le chargement se débattit trois fois. Une orbe violacée fit son apparition, et nous permit de rejoindre le pentacle sur Héra. Une fois sortis de la caverne, il ne nous restait plus qu’à poser le cercueil au centre de la Pile Driver invoquée par Otenko.

Une fois le sarcophage placé au centre des cercles concentriques, quatre projecteurs apparurent autour. Django mit cinq minutes à recharger son arme en l’exposant au soleil.

- Parfait ! s’écria-t-il. Le soleil est presque au zénith et le ciel bien dégagé. Mal’Ganis ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Ecoutez-moi bien, les gars : Otenko va mettre la Pile Driver en marche et je vais m’assurer que les projecteurs fonctionnent. Et vous me couvrirez des éventuelles attaques de l’Immortal.

- Que veux-tu dire par là ? demanda Roan. Tu ne vas tout de même pas me dire que Mal’Ganis peut encore nous attaquer alors qu’il est K.O. ?

Le garçon solaire hésita à répondre.

- Si, il tentera de se défendre avec l’énergie du désespoir, reprit Ivan. Dans son cercueil, il ne fait que se reposer pour récupérer !

- Merci d’avoir lu dans mes pensées , Ivan !

Nous nous mîmes en position, puis Otenko s’écria :

- Taayoooohhh !

Puis les projecteurs émirent chacun un puissant rayon lumineux sur le cercueil, qui s’ouvrit aussitôt. Mal’Ganis apparut.

- Comment osez-vous, insolents ! Croyez-vous pouvoir mettre fin à mes jours avec ce dispositif ?

- Exactement ! lança Django malicieusement.

Fort heureusement, le vampire ne pouvait plus bouger, tant les rayons le paralysaient tout en l’entamant peu à peu. Comme Ivan l’avait signalé, il contre-attaqua en invoquant des petites chauves-souris carnassières. Nous employâmes nos armes pour nous défendre, car il nous était impensable de nous servir de la magie pour l’instant, tant notre réserve de mana était épuisée. Tous les maudits volatiles furent sectionnés en deux par mes soins et ceux de Roan. Notre adversaire envoya en outre des rayons ténébreux pour s’opposer aux rayons solaires mauvais pour sa santé, mais Django contra ceci en frappant les projecteurs de son Gun Del Sol. Le scélérat nous envoya en outre des boules de feu, de glace et tout ce qu’il pouvait.

Après une dizaine de minutes de combat, Naruto s’écria :

- Hé, Django, passe-moi ton pistolet, que j’essaye quelque chose !

- Mais le chasseur de vampires, c’est moi ! Enfin, essaye un moment, si tu veux…

Le ninja s’empara du solar gun, puis forma des sceaux.

- Kage Bushin no Jutsu !

Trois clones apparurent, avec chacun le pistolet à la main.

- Naruto, je croyais que tu avais épuisé toute ta réserve de chakra ? glissai-je.

- Bzzt ! Faux, il m’en restait un tout petit peu !

Naruto avait trouvé le moyen d’être à la fois au four et au moulin, puisqu’il put ainsi renforcer les quatre canons solaires à la fois ! Il me sembla que notre ennemi faiblissait, car il attaquait moins souvent.

- Oh non, des nuages, soupira Otenko. Mais d’ou sortent-ils ?

En effet, le soleil avait commencé à se voiler. La puissance des projecteurs diminua.

- Ha ha ha ha ! ricana le démon. Il me semble que le chance tourne de mon côté !

Etant moins insolé, il renouvela ses attaques avec sa puissance d’origine.

- Que croyez-vous pouvoir contre ma puissance ? nargua-t-il encore.

- La puissance… ne fait pas la véritable force ! s’écria Django.

Le démon hurla à nouveau de douleur, mais plus fort, cette fois, indiquant sa destruction imminente.

- Les enfant, arrêtez ça, je vous en prie ! Le monde ne peut pas être sans le mal ! Vous êtes bien naïfs, il faut un équilibre, vous n’avez pas idée !

- Tss, pas la peine de faire le fanfaron ! grogna Naruto. Le bien triomphera du mal, c’est tout !

A peine eut-il prononcé ces paroles que Mal’Ganis se désagrégea enfin, faisant place à un amas de cendres. Les canons solaires se turent.

- Ouf, c’était juste ! s’exclama Roan.



***



Soulagés par la fin du combat, nous regardâmes les paysages avoisinants, resplendissant sous un ciel à nouveau dégagé.

- Ainsi, notre dangereux ennemi a reçu un bain de soleil à la fin de ses jours ! fit narquoisement Django.

- Ça, tu peux le dire ! fit Naruto.

Nous éclatâmes de rire.

- Maintenant, il va falloir songer à rentrer chez nous ! dit Ivan. Mais par quel moyen ?

- Je ne sais pas, répondis-je. Mais avant cela, je vous invite tous chez moi, à Alent, pour fêter notre victoire ! Qu’en dites-vous ?

- C’est une excellente idée ! répondit joyeusement Roan. Mais je me sens un peu fatigué par tous ces combat…

- Moi aussi, ajouta Django. Si nous faisions une sieste, allongés dans l’herbe, avant de reprendre notre route ?

Nous adhérâmes tous à ce projet et le mîmes à exécution. Nous discutâmes encore un moment, puis mes paupières se fermèrent d’elles-mêmes.



***



Combien de temps dura mon sommeil, je ne pus le dire. Je fus réveillé par une voix d’adulte familière.

- Justin, réveille-toi !

Quand j’ouvris les yeux, je vis Nathan, mon maître, debout devant moi. En me levant, je ne vis pas mes quatre compagnons d’aventure.

- Nathan, mais que fais-tu ici ? lui demandai-je.

- Ne te voyant pas revenir de ta mission comme tu l’avais promis, j’ai cherché à te localiser par mes pouvoirs et j’y suis parvenu avec soulagement. Comme tu étais toujours endormi dans l’après-midi, je suis allé à ta rencontre.

Mon maître ne se mettait fort heureusement jamais en colère, et il ne s’est jamais permis de me gronder. Lorsqu’il me reprochait quelques chose, il me le disait toujours gentiment. Mais je comprenais qu’il fût inquiet.

- Nathan, tu n’aurais pas vu mes compagnons ? Nous faisions la sieste ensemble…

- Mais de quoi veux-tu parler ? Tu étais le seul à dormir ici, depuis ce matin. Je n’ai vu personne. Au fait, le message est bien arrivé ?

- Hein ? Heu, oui. Nathan, tu ne te souviens pas de Django, le garçon bizarre avec une longue écharpe rouge, que j’ai invité chez moi ?

- Non, je n’ai jamais vu l’enfant dont tu parles. Tu as certainement dû en rêver pendant ton sommeil. Allons, rentrons. Justin, quand donc cesseras-tu enfin de rechigner à dormir à l’auberge, alors que tu en as la possibilité ?

- Tu sais bien que je préfère dormir à la belle étoile ! Juste : je voudrais voir un truc dans cette grotte !

Il me laissa faire. Tout d’abord, je ne vis aucune trace de la Pile Driver qui nous avait permis de vaincre Mal’Ganis. Cependant, le pentacle se trouvait bel et bien là, mais avec cinq autres lettres à ses sommets.

- Mais ce n’est pas possible, les lettres ont changé ! m’écriai-je. Toute cette aventure m’a semblé beaucoup trop réelle ! Ça ne peut pas n’être qu’un rêve !

- Justin, calme-toi. Je sais que tu as une imagination débordante. Mais s’il te plait, évite de la prendre pour argent comptant, t’ai-je déjà dit.

- Dis, Nathan, on ne pourrait pas voir Jaina ? Elle se souvient peut-être de quelque chose, on ne sait jamais ?

- Justin, je préférerais qu’on rentre immédiatement. Je doute sincèrement qu’elle en sache plus que moi sur ton rêve. Enfin, Durandal est sur notre chemin, pourquoi pas ?

Nous fîmes alors une brève visiteà la sorcière, qui ne se souvenait pas non plus de Django. Tout ceci n’était qu’un rêve, pas étonnant que Sheila ait pu s’y introduire ! Quand je lui parlai du pentacle, elle me dit qu’elle l’avait étudié de longues années durant, tout comme Kaël, et que… tout le baratin que j’ai entendu dans mon rêve. Puis nous prîmes congé de Jaina et reprîmes notre chemin vers Alent.

- Au fait, Justin, tu as encore fait une nuit blanche avec Zach ?

- Pas du tout, on a juste beaucoup joué ensemble, mais on a dormi un peu, quand même.



***



Le hasard voulut qu’Hector me confiât une nouvelle mission pour Utaï, le surlendemain de ces événements. Je devais apporter un colis à Kaël. Une fois arrivé là-bas, Quentin se précipita à ma rencontre. Nous discutâmes un peu ensemble ; d’après lui, il n’était pas en mission depuis une semaine, ce qui ne coïncidait pas avec ma visite durant mon aventure.

Une fois chez Kaël, je lui demandai s’il ne se souvenait pas de ma visite en compagnie de Django, Roan et Ivan. Il me certifia que non, et lorsque je lui parlai de mon rêve, il fut surpris.

Il m’expliqua qu’il avait vécu exactement le même rêve avec d’autres personnages de fiction de son époque, tous des blonds aussi. Après avoir vaincu Mal’Ganis, il s’était réveillé seul. Depuis ce jour, il n’avait cessé de collecter des informations sur le pentacle. Au passage, il avait retenu le changement des lettres après son aventure, qui étaient bel et bien I,J, N, R et D, les nôtres, quoi.

Kaël supposa alors que l’histoire était sans doute appelée à se répéter plusieurs fois et que la prophétie voulait que le démon soit châtié à plusieurs reprises de ses crimes. Enfin, je garde toujours, malgré tout, un excellent souvenir de cette aventure avec des amis temporaires. Je regrette seulement que mon rêve n’ait pas duré un peu plus longtemps.

Pinaise sa en fait de la lecture.

bien que je n'aime pas les séries des perso qui apparaissent dans ta fic il faut dire que je l'ai trouvé plaisante a lire, c donc du bon boulot, superdjidane !

Merci !

de rien ! mais di moi petit HS, je te vois souvent poster sur des sujets plutot intéressant mais en ce qui concerne mégaman je n'en vois pas ! c'est normal ?!

J'ai aussi posté des message en rapport avec l'univers de megaman ! Je n'en ai peut-être pas mis beaucoup, mais j'en poste.

Ce n'est peut-être pas pour l'imédiat, mais je pense aussi rédiger un fanfic avec Megaman. Quand j'en aurrai le temps, car je suis aussi sur d'autres projets...

Ok en tout cas c cool de parler avec toi !!!

Addresse ou j'ai publié mes fanfictions :

http://www.fanfic-fr.net/fanfics/auteur/superdjidane/1224.html

N'hésitez pas à faire un tour !

ba c pas mal didonc

Pfiou et bien y'en a des fic a lire ! eh bien rien qu'en survolant le tout ca m'a laissé une bonne impression globale et bien dès que j'ai quelques heures devant moi je lirai tout ça en tout cas bravo l'artiste !

Ba sa en fé de la lecture ! n'empêche cé kan même cool ce ke t'écris.

Après quelques annés... (J'ai fini la redaction en 2005, Mais les travail de relecture avec mon cousin à pris du temps...)

Je vous présentes la suite du "Mondes des Elfes" : [size=150]Les Reliques du Démon[/size]

http://www.fanfic-fr.net/fanfics/Livres-Romans/B/Bob-Morane/Les-Reliques-du-Démon/23097.html